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S’asseoir en forêt pendant 15 minutes peut réduire le taux de cortisol et le rythme cardiaque, tandis que s’asseoir dans une rue urbaine n’aura aucun effet. 1
Alors que nous sommes de plus en plus dépendants de la technologie et que nous passons de moins en moins de temps à l’extérieur, notre société s’éloigne de plus en plus de la nature. Certains experts affirment que nous avons un besoin biologique inné de nous rapprocher de la nature, et il est prouvé que le simple fait d’être dans la nature présente des avantages pour la santé mentale, tels que la diminution du stress, et l’amélioration de la concentration et de l’humeur.
L’écothérapie, un domaine émergent, promeut des méthodes thérapeutiques qui bénéficient à la fois à la santé humaine et à l’environnement. En reconnaissant l’impact positif que la nature a sur nous, elle suggère une relation réciproque, favorisant une prise de conscience et une préoccupation accrues pour la nature.
Une activité physique régulière est importante pour le maintien de la santé physique et du bien-être psychologique. Elle est particulièrement importante pour les personnes à risque de maladie mentale grave (MMG), car l’activité physique peut réduire le risque de maladies chroniques, soulager le stress, améliorer l’humeur et l’estime de soi, et améliorer les niveaux d’énergie.
Cependant, les personnes présentant un risque de maladie mentale grave sont souvent confrontées à des obstacles à l’engagement, tels que des revenus limités, un manque de moyens de transport et la peur de la stigmatisation. Ces facteurs peuvent entraver la participation à des programmes d’exercice physique conventionnels.
Alors que les services communautaires de santé mentale se concentrent sur le rétablissement, l’intégration d’activités telles que les groupes de marche devient une partie importante du soutien.
Le temps passé dans les espaces verts contribue à réduire le risque global de diabète, de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Il réduit également le risque de maladies respiratoires chroniques, d’asthme et de mortalité due aux maladies pulmonaires. [[The health benefits of the great outdoors: A systematic review and meta-analysis of greenspace exposure and health outcomes]]
Les personnes qui se sont assises, ont marché et se sont détendues en forêt pendant 4 heures ont réduit leur tension artérielle de plus de 10 points. [[Donovan 2013]]
Les personnes qui vivent à proximité d’un plus grand nombre d’arbres ont un risque plus faible de maladie et de décès dus à la pneumonie et à la bronchite. [[Donovan 2013]]
Les groupes de marche donnent aux gens l’occasion de passer du temps dans leur communauté, tout en se sentant soutenus dans l’exploration de leur environnement. Les groupes permettent aux participants de développer leurs compétences en matière de communication, d’élargir leurs liens sociaux et d’être plus à l’aise dans les contextes sociaux.
4 enfants sur 5
se sentent plus confiants et vont essayer de nouvelles choses après avoir participé à des activités de plein air dans la nature. [[Children and Nature – UCL and The Wildlife Trusts Full Report]]
83%
d’entre eux estiment que le fait d’être dans la nature leur permet de se sentir calmes et détendus. [[Sheldrake, Ruth Amos, Reiss 2019]]
1 journée supplémentaire
par semaine dans un parc augmente régulièrement la résilience d’un enfant au stress. [[Razani 2019]]
Les enfants qui ont grandi autour de plus d’espaces verts ont un risque significativement plus faible de développer des maladies psychiatriques à l’âge adulte. [[Flouri, Papachristou, and Midouhas 2018]]
Lorsque les arbres et les plantes sont visibles depuis les fenêtres des salles de classe, les élèves obtiennent de meilleurs résultats aux tests standardisés et de meilleurs taux d’obtention de diplôme. [[Matsuoka 2010]]
Les enfants qui jouent dans une cour d’école verdoyante sont plus coopératifs, communiquent mieux et ont moins de comportements agressifs. [[Dyment 2005]]